Troisième défi : 19 juillet

Consigne : Des petits détails !

Notes : cela s’intègre dans l’univers de Pénombre, cela fait partie du contexte lié au projet Cœur Elfique, qui intervient un peu plus de 10 ans entre la fin de la relation amoureuse entre Dhuoda et Elliana. Ce passage intervient à mi-chemin des passages précédents et de Coeur Elfique, après la rupture d’Elliana et Dhuoda, quand celle-ci à quitté la forêt elfique.

Les lieux / personnages : je vais essayer d’introduire proprement les éléments nécessaires, mais au besoin

  • Dhuoda : humaine, autour de 25 ans, est devenue une rôdeuse accomplie
  • Elliana : elfe, environ 30 ans en équivalent humain (65 ans réels ?), sa relation avec Dhuoda s’est finie récemment et assez brutalement.
  • Lys : demi-elfe, ménestrelle, membre du même groupe d’aventuriers que Dhuoda.
  • Lieu : dans une chambre d’auberge confortable

Voici le texte (évidemment, contenu érotique, c’est le but du défi ) :

Dhuoda se laissa aller sur le lit moelleux, bercée par le doux tintement de la flûte de sa compagne. Elle sentit sa vision se troubler, et se força à se concentrer. Le plafond s’ornait d’une fresque champêtre, avec des jeunes filles court vêtues pourchassées par des jeunes hommes distingués. Les murs, en lambris, semblaient absorber le son, et le restituer à la jeune femme. Dans un coin de la pièce, un fauteuil délicatement rembourré, tapissé d’un velours bordeaux invitait à s’y prélasser. L’oreiller de duvet, sous sa tête, était doux, doux comme elle n’avait senti. Lys … Lys ! Où est-elle ? Dhuoda vit sa compagne, adossée au mur dans un coin de la pièce, en train de jouer de la flûte. Ses joues se gonflaient régulièrement, ses doigts paraissaient voler sur les les trous de la flûte, sur le bois sombre de la flûte, sur le ornements en ivoire. Dhuoda lui sourit, alanguie, une partie de son esprit tenant de se rebeller contre cette torpeur, l’autre partie impatiente de la suite des évènements.

Elle prit conscience que la musique s’était arrêtée, remplacée par un fredonnement près de son oreille, accompagnée par l’obscurité du soir qui tombait, dehors. Elle tourna la tête, et sourit à Lys. Les cheveux blonds de celle-ci tombaient maintenant, libérés de leur coiffure élaborée, cachant la pointe de ses oreilles. Sa peau claire, semblait luire doucement dans la pénombre de la pièce. Ses yeux, ah, ses yeux … Dhuoda s’y perdit. La blondeur, les oreilles, la peau, presque tout en Lys aurait pu lui rappeler Elliana, mais pas ses yeux. Ses yeux bleus, ses yeux magnifiques, hérités de sa mère, qui tempérait l’apparence elfique de Lys. Ses yeux tendres.

Le fredonnement s’atténua, se modifia, quand les lèvres de Lys rencontrèrent les siennes, avant de se séparer à nouveau. Dhuoda remarqua que sa compagne était nue. Envolée la veste de cuir ornementée. Envolée, la tunique de soie blanche, brodée de fleurs, révélant maintenant une fine poitrine, mise en valeur par les deux mamelons bruns, qui contrastaient avec la pâleur de la peau. Le pantalon de cuir rouge aussi, semblait avoir disparu, comme la ceinture, avec sa boucle ciséle en forme de lys. Envolée, la culotte de soie rouge qu’elle n’avait juste là qu’entraperçue. Dhuoda apercevait maintenant les cuisses blanches, et, entre celles-ci, la toison blonde. Dhuoda se sentit rougir. Ses propres vêtements lui parurent lourds. Chauds. Bruts. Elle essaya de se dégager pour retirer sa tunique de chasse, mais Lys lui posa son index sur ses lèvres, et commença à déboutonner les vêtements. Ses gestes, lents, frôlaient la poitrine de Dhuoda à travers le vêtement dès que possible. Dhuoda sentit la tunique s’ouvrit, rafraichissant sa peau moite, et un frisson quand les doigts roulèrent sur sa peau nue. Lys l’aida a retirer les manches, ne manquant pas de voler un baiser dès que possible, pour se retirer immédiatement après. Soudain, Dhuoda ne vit plus que la poitrine de Lys emplissant tout son champ de vision. Elle sentait confusément les mains de sa compagne, dans son dos, mais elle était fascinée par la vue. Le grain de beauté, à sa gauche, brun sur la peau blanche. A côté, le mamelon, dont les mouvements hypnotisaient presque Dhuoda. Entre les seins, une ancienne cicatrice, quasiment invisible de loin, blanche sur la peau claire, avec des contours bien définis. Dhuda y passa sa langue, se rappelant que sa compagne était aussi une guerrière. Pas d’aspérité, la peau était lisse, et la sueur lui rappela l’odeur de pétrichor de celle d’Elliana … mais pas uniquement. Dhuoda avait décide d’embrasser le prochain téton de Lys quand celle-ci se recula souplement, lui frôlant les épaules. Dhuoda sentit son soutien-gorge glisser, et fixa les yeux de Lys.