Second défi : 18 juillet

Consigne : Rendre un baiser sensuel, rien qu’avec les sens

Notes : cela s’intègre dans l’univers de Pénombre, cela fait partie du contexte lié au projet Cœur Elfique, qui intervient un peu plus de 10 ans entre la fin de la relation amoureuse entre Dhuoda et Elliana.

Les lieux / personnages : je vais essayer d’introduire proprement les éléments nécessaires, mais au besoin

  • Dhuoda : humaine, autour de 20 ans, apprends à devenir rôdeuse
  • Elliana : elfe, environ 30 ans en équivalent humain (60 ans réels ?), est déjà une rôdeuse confirmée, et apprends le métier à Dhuoda, même si elle n’est pas son enseignante officielle
  • Lieu : au sol, dans la forêt, alors que Dhuoda apprends à chasser

Voici le texte (évidemment, contenu érotique, c’est le but du défi 😉 ) :

Dhuoda regardait droit devant elle, son arc encore en main. Elle entendit un doux bruissement derrière elle. Un souffle sur son oreille, et une main qui frolait son épaule. Elle voulut protester.

– On devrait s’en occuper tout de s-

– On a tout notre temps, sourit Elliana, en poussant Dhuoda contre le tronc le plus proche.

Dhuoda soupira et ferma les yeux, humant les senteurs de la forêt. L’humus qu’elles avaient dérangé , les feuilles autour d’elles … Elliana avait raison, le cerf attendrait. La tension de la chasse retombée, la brise légère qui sofflait jouait avec la sueur de l’effort. Une goutte dévalait son nez, soudainement remplacée par le contact des lèvres de sa compagne. La langue de celle-ci vint titiller sa peau, puis elle se retira. Un souffle remplaça les lèvres, titillant la peau encore humide. Dhuoda resta immobile, respirant lourdement. Enfin, les lèvres de sa compagne s’approchèrent des siennes, et, après une fausse hésitation, s’y posèrent. Dhuoda répondit passionnément, goûtant cette bouche offerte, testant, comme chaque fois, les lèvres, pulpeuses, les dents, la langue -étonnamment rugueuse, presque comme de l’écorce- et le goût si particulier de sa partenaire elfique. Sans se séparer, les deux femmes tentèrent de reprendre leur souffle. Dhuoda respira profondément l’odeur de sa compagne, un peu terreuse. Avec l’excitation, elle avait cette odeur qu’à le sol, après la première pluie du printemps. Séparant rapidement ses lèvres de celles de sa compagne, elle lapa à son tour une goutte de sueur sur la joue de celle-ci, puis déposa un baiser sonore. La saveur âcre, terreuse l’excita encore plus, et elle retrouva les lèvres qui l’attendaient impatiemment, et qui s’unirent aussitôt. Elle s’aggripa à sa compagne, et s’abandonna au baiser …